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Les bourses aux auteurs
La politique de la France amène les créateurs à devoir quémander des aides, car elle organise le marché au profit des intermédiaires. Exclure une profession de ces aides, c’est la condamner.
La loi française permet à un écrivain d’être son propre éditeur, une profession libérale, auteur-éditeur. Il paye ses cotisations URSSAF, RSI mais quand le conseil régional alloue des bourses de 8200 ou 8000 euros, il en exclut d’une petite phrase l’indépendant en exigeant « l’auteur doit avoir publié au moins un livre à compte d’éditeur (sous forme imprimée) »
"Contrairement à Gérard Depardieu, dois-je quitter la France ? Exil littéraire au Burkina Faso pour les écrivains ?" expose ce problème avec la réponse officielle de monsieur Martin Malvy, président du Conseil régional depuis 1998.
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- Karine (avis 21), du 11 aout 2014 à 7 heures 34 : L'état devrait se réjouir quand des écrivains aux difficultés connues pour obtenir un revenu décent peuvent espérer une "rémunération nettement plus attrayante"... mais Amazon est l'ennemi ! Une volonté étatique de maintenir les écrivains dans la dépendance des éditeurs ? Donc dans la précarité ? Une volonté politique de maintenir les écrivains indépendants dans la pauvreté ? Un choix de société ?
Et madame la ministre relaye la note : faites un petit effort de rémunération et les écrivains souriront. Faire un petit effort de rémunération pour les "auteurs importants" (fortes ventes) sera facile aux éditeurs : leur marge de manœuvre est énorme, en partant d'un "équitable" où ils gagnent directement quatre fois plus que les Hommes de lettres, et indirectement parfois six ou sept fois plus (en englobant la distribution).
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