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Cinq romans. Sûrement pas les plus mauvais des romans ! Des essais. Des opinions. Des pièces de théâtre. Des textes de chansons. Et même la création de jeux de société. Je n'ai pas l'impression de m'être tourné les pouces depuis ma sortie du salariat en 1993.
Mais qui le sait ? Par ironie positive : oui, il est donc possible de tenir deux décennies sans média !
Quel est donc le rôle culturel des médias dans notre société ? Quand un grand quotidien régional repère et encense le talent (sûrement exceptionnel) de Sylvia Pinel bien avant son élection comme député et ne voit aucune de mes créations, faut-il le féliciter, l'acheter ?
Deux décennies. Parfois, je me demande comment j'ai tenu ! J'oublie souvent des étapes...
Microsoft m'a ainsi acheté le droit d'utiliser mes premières publications pour "apprendre le Français à ses logiciels de prochaine génération." Je viens d'en retrouver trace en relisant un webzine ! C'était au début des années 2000. Il y eut ainsi des rentrées d'argent, insuffisantes mais nécessaires et finalement providentielles pour tenir !
La volonté de ne surtout pas retourner "à l'usine", dans un bureau, me maintient en tenue mentale de combat, une formidable motivation. Je connais, j'ai connu. Je l'ai raconté. Je pense par exemple à "j'avais 25 ans." Donc : vivre de peu !
Pourquoi ce livre ? Pour me faire remarquer !
Lectrices, lecteurs, mon catalogue me semble d'une qualité "parfois" supérieure à celui d'auteurs subventionnés, ces admissibles aux subventions car inféodés à l'industrie (le terme industrie fut utilisé par Aurélie F. donc ne devrait choquer personne).
Au-delà des informations sur le salon du livre de Paris, le Syndicat des Editeurs, Aurélie Filippetti, les librairies (la distribution des livres), les bourses, les lois anti indépendants, il s'agit bien, pour moi, d'une occasion de vous donner l'envie de me lire. Si en plus vous consacrez un peu de temps à me présenter sur vos blogs, réseaux sociaux, à vos amis... l'impossible défi de rester en France pourrait se réaliser...
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- Karine (avis 12), du 12 aout 2014 à 21 heures 25 : Nos réflexions sont nourries par Céline. Certes, vous pouvez le considérer excessif dans « tous les éditeurs sont des charognes » mais Gaston Gallimard ne pratiquait pas non plus dans l'amour fou avec « un auteur, un écrivain, le plus souvent n'est pas un homme. C'est une femelle qu'il faut payer, tout en sachant qu'elle est toujours prête à s'offrir ailleurs. C'est une... »
Suite : "Elles cherchent à établir ce contact direct avec les auteurs. Leur modèle est séduisant : il réclame la « démocratie des écrivains », là où régnait la « République des lettres ».
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